mercredi 19 décembre 2007

décembre 13, 2007

Binh Nguyen Loc


Binh-nguyen Loc - Trang dau

Ecrivain sud vietnamien , période 1954-75.

Wikivietlit
.
http://www.vietnamlit.org/wiki/index.php?title=Binh_Nguyen_Loc

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octobre 10, 2006

Rừng Mắm. La forêt de "Mắm"s

Chim đang bay lượn bỗng đứng khựng lại, khiến thằng Cộc thích chí hết sức. Nó theo dõi con chim thầy bói từ nãy đến giờ, chờ đợi cái phút này đây.

....


http://vanhoc.datviet.com/thuvien/truyen/truyen.asp?id=5521&dang=uni&cochu=10

(Ce texte fait partie du programme de Vietnamien au baccalauréat).

(Bài "Rừng mắm" là một trong những bài trong chương trình Việt văn thi Tú tài Pháp hiện nay).

Publié par rds à 10:52 PM

septembre 23, 2006

La forêt de "MẮMS" (3)

"Hò…ơ…au troisième mois on s’en va à l’île avec le riz comprimé en boules.

"Si l’on veut prendre des œufs d’oies sauvages, il faut pénétrer en se courbant dans les grottes ténébreuses de singe…

La proue de la jonque apparut à un tournant du Rạch. L’homme ramait tandis que la femme, assise à l’avant, chantait pour rythmer les efforts de son compagnon. Ce couple, Cộc le connaissait depuis quelques années, mais il ne savait pas d’où il venait. Il savait seulement qu’il allait vers la mer attraper les mollusques et les petits crabes ba-khía (aux trois stries) (1) sur le littoral, deux ou trois fois par an… En entendant le son de la voix humaine, Cộc se sentit heureux comme quand son père lui donnait un morceau de sucre rapporté d’un long voyage. Mieux vaut ne pas goûter à un mets que d’y goûter à peine, car sa saveur vous poursuivra et excitera votre envie. Aussi quand la jonque disparut derrière les arbres de la rive, Cộc se retourna et partit d’une traite vers le coin des Sangliers, où il savait qu’il avait quelque chance de rencontrer des personnes humaines. Toute cette région, son père l’avait baptisé Coin des Sangliers. Mais dans la famille de Cộc, le vrai coin des Sangliers était ce mamelon éloigné de la rive du Rạch de deux portées de voix. Le premier jour de leur arrivée, son grand père et son père, en cherchant la nourriture dans la forêt, avaient rencontré une portée de marcassins et les avaient tous massacrés. Les travaux de défrichement avaient par la suite éloigné les bêtes fauves. Cependant, en prévision de leur retour possible, le grand père avait défendu à Cộc de venir seul au coin des Sangliers. Mais Cộc aimait beaucoup à monter à ce coin qui d’abord présentait pour lui l’attrait du fruit défendu, et ensuite, Cộc y avait rencontré des personnes humaines. C’était quelques hommes et quelques femmes qui venaient de très loin, à une journée de voyage par jonque, les hommes pour piéger les râles d’eau, et les femmes pour cueillir les herbes "bồn-bồn" et en faire un légume qu’elles conservaient dans le sel.

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(1) Petit crabe dont la carapace est rayée de trois stries

Publié par rds à 08:34 PM

septembre 20, 2006

Egret


Egret
Originally uploaded by DianeMerced.

Publié par rds à 10:18 PM

septembre 19, 2006

La forêt de "mắms " (2)

Cộc était un enfant distrait et oublieux il suffisait que passât une bande d’aigrettes, pour qu’il laissât tomber le "martin pêcheur", parce que la tête des aigrettes était parée de longues plumes qui rappelaient les plumes de paon plantées sur le casque étincelant des guerriers de théâtre qui l’avaient enchanté il y a cinq ans, quand sa famille restait encore au village.

Qu’il était heureux à cette époque ! Autour de sa maison se trouvaient des centaines d’autres, avec de beaux vergers, de l’eau douce toute l’année, et d’autres enfants avec qui il s’amusait et qui étaient ses amis.

Mais on ne savait pourquoi, un jour, son père, sa mère vendirent leur paillote. Et le grand-père, le père la mère et lui, petit enfant de dix ans, s’embarquèrent dans un cui (1), espèce de grand canot appelé canot-mère ou encore barque-enfant, pour vagabonder d’un rạch désert à un Kinh (2) silencieux, et enfin s’arrêter à cet endroit inhabité que le grand-père a baptisé "le Coin des Sangliers".

Quand il songeait aux années passées, il lui venait une grande envie de voir une face humaine, envie encore plus grande que celle de manger une mangue douce ou une carambole aigre, fruits auxquels il n’avait pas goûté depuis cinq ans.

Les personnes qui avaient changé d’habitat par le cui étaient toutes encore vivantes. Les soirs, tout fumants de vapeurs qui se dégageaient de la terre, et les nuits où le vent gémissait avec la pluie, ces personnes racontaient à Cộc des récits d’autrefois, beaux comme un toit de chaume, ou des histoires de revenants qui faisaient dresser les cheveux ou donnaient la chair de poule, comme si l’on venait de mordre à un fruit du cây-bần (3). Mais de toute façon, Cộc préférait à ces contes la compagnie des hommes, comme il préférait les jardins luxuriants à ces forêts de trâms ou ces étendues plates et sans limites. Ici, depuis longtemps, il n’avait pas entendu même un aboiement de chien ou un chant de coq. Le chien de chasse, et les quelques volailles apportées ici pour faire souche, étaient morts, terrassés dès le premiers mois de leur arrivée. Et Cộc s’étonnait que l’homme cependant ne mourût pas encore dans ce climat meurtrier : une chaleur et une humidité d’étuve, et les moustiques qu’on attrapait par poignées pleines, à chaque mouvement de la main.

Son désir se réalisa soudain. Il souhaitait rencontrer une face humaine et voilà qu’un chant résonna dans la forêt des trâms, suivi du bruit des rames sur l’eau.

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(1) Prononcez cou-i, mot cambodgien entré dans la langue vietnamien.

(2) Le Kinh est un canal creusé souvent pour collecter les Rạch.

(3) Arbre aux fruits très aigres.

Publié par rds à 12:21 AM

septembre 17, 2006

Martins pêcheurs

2724_neuf.jpg
Site bastien.paulet.free.fr:

2034_martin chasseur violet.jpg

Martin chasseur violet

Martin pecheur pie: View image

Publié par rds à 06:33 PM

septembre 15, 2006

Great Blue Heron in the Mangroves


Great Blue Heron in the Mangroves
Originally uploaded by j-a-x.

Florida Mangrove

Photo courtesy j-a-x

Publié par rds à 06:54 PM

LA FORÊT DE "MẮM " (1)

Nouvelle de BÌNH NGUYÊN LỘC : "RỪNG MẮM"

LA FORÊT DE "MẮM"S

Traduit par Xuân Việt

Cette nouvelle rappelle la grande bataille tenace et silencieuse, que les Vietnamiens ont engagée pour conquérir les marécages dans leur marche historique vers le Sud. Elle témoigne éloquemment de leur vitalité partout si l’on songe que parallèlement à cette lutte contre la nature les premiers occupants, les Vietnamiens ont encore à soutenir une guerre fratricide qui dura plus d’un siècle, allumée par les ambitions criminelles de deux familles rivales de seigneurs les Nguyễn et les Trịnh.

Toutes les annotations sont du traducteur.

En plein vol, l’oiseau soudain s’arrêta net, causant à Cộc un plaisir indescriptible. Il avait suivi de l’œil le Thầy-Bói (2) depuis un moment et attendait cette minute, c’était une merveille que ce volatile immobilisé dans le vide, comme un oiseau empaillé qu’on aurait suspendu à sécher dans la cour.

Le Thầy-Bói penchait(*) la tête pour observer le miroir du Rạch (3) et soudain, comme si le fil était coupé, tomba rapidement dans l’eau ainsi qu’une pierre. A peine eût-il touché la surface liquide, qu’il rebondit comme une balle de caoutchouc, serrant dans son bec un poisson frétillant.

Cộc leva ses yeux pour suivre ce pêcheur étrange et habile mais son regard fut arrêté par les feuilles des palmiers plantés de l’autre côté du Rạch. Sur une de ces feuilles, voici un martin pêcheur, bleu comme l’azur du ciel en février, lui aussi immobile et guettant patiemment les poissons.

Dans ce monde de vase où vivait Cộc, tout devenait pêcheur, depuis son grand’père paternel jusqu‘à ces petits animaux rassemblés autour des voies d’eau.

Le bleu du "martin pêcheur" est d’une splendeur auprès de laquelle nul autre bleu ne compte. Sa patience n’a guère d’égale que celle de ces vieux pêcheurs mélancoliques que sont les crabiers, une patience fascinante…Et plus fascinante encore, cette flèche bleue qui s’enfonce dans l’eau, chaque fois que l’oiseau y voit une proie. _______________

(1) Les mắm sont des arbres de la famille des palétuviers qui poussent dans la vase.

(2) " Thầy Bói", littéralement le devin. C’est un oiseau qui se tient immobile dans l’air, pour « deviner » les poissons et les attraper.

(3) Le Rạch est une de ces innombrables petites rivières qui sillonnent la Plaine de Jonc (Sud Việt-Nam).

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Note: (*) Les traductions de Xuân Việt datent de 1962, et comportent parfois des fautes de frappe (?), elles sont rectifiées en italique, dans la mesure du possible . RdS.

http://www.revedeserenite.net/rds/archives/litterature/banh_nguyan_lac_19141987/index.html

Publié par rds à 10:04 AM

septembre 08, 2006

Malaysia Map


Malaysia Map
Originally uploaded by vodkamax.

Publié par rds à 04:06 PM

Binh Nguyen Loc

Origine malaise du peuple vietnamien (?) et Mise à nu de la langue vietnamienne,

2 ouvrages de l'écrivain Binh Nguyen Loc

(Extrait d'un Bulletin de la Société des Etudes Indochinoises, 1972): Download file

Publié par rds à 01:48 PM

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